Introduction
Véritable institution au Japon, les sources d’eau chaude japonaises sont appelées onsen (温泉) et font partie intégrante de la culture japonaise depuis des siècles. Ces bains chauds thermaux sont généralement communs et leurs eaux issues de sources volcaniques, réputées pour leurs vertus thérapeutiques.
Il existe aussi bien des onsen privés que publics, et la nudité y étant de rigueur, les différents bassins sont généralement séparés par sexe et peuvent se situer à l’intérieur de l’établissement comme à l’extérieur. En famille, entre amis ou collègues, l’atmosphère relaxante propice à se libérer du stress.
Onsen, les origines
L’archipel du Japon étant d’origine volcanique, il est naturel d’y trouver un grand nombre de sources chaudes. Que ce soit dans ses villes, près du Mont Fuji (富士山) ou encore perdues dans les montagnes, plus de 27000 sources pour approximativement 3000 stations thermales sont présentes sur le sol japonais.
Depuis des siècles, le bain est considéré au Japon comme un moyen de purifier le corps et l’esprit, croyance inspirée par la religion shintō (神道) et plus particulièrement le misogi (禊), un rituel de purification pratiqué sous les cascades, dans les eaux d’une rivière ou même dans l’océan.
Quand à l’usage consistant à prendre un bain, il trouve son origine à la cour impériale, où lors de célébrations importantes, la noblesse japonaise avait pour coutume de se lever tôt et se baigner. Avec le temps, le peuple adopta également cet usage qui prit alors la forme de gyōzui (行水), c’est-à-dire de se laver avec de l’eau contenue dans un baquet. Mais les bains collectifs au Japon permettent également la levée des barrières sociales, dans une société hautement hiérarchisée et codifiée, favorisant ainsi le dialogue grâce au contexte convivial et relaxant.
La 1ère mention d’une source thermale est faite dans un rapport sur la province d’Izumo appelé izumo no kuni fudoki (出雲国風土記), daté de 713 et présenté à la cour en 733. Il y est mentionné la source Tamatsukuri (玉造温泉), dans l’actuelle préfecture de Shimane (島根) et ses propriétés thérapeutiques. En effet, réputées depuis 1600 ans pour leurs bienfaits sur la peau et les rhumatismes, ces eaux attirent de nos jours encore de nombreux visiteurs.
Un grand nombre de textes sacrés bouddhistes furent apportés de Chine par les moines au milieu du 8ème siècle, parmi lesquels un sutra appelé Unjitsugyō (温室経), relatant les mérites des bains chauds et leur faculté à ‘éviter les 7 types de maladies et procurer les 7 formes de bonheur’.
Mais c’est au XVIème siècle que les séjours aux sources thermales commencent véritablement à se développer, et un siècle plus tard en 1604, le shōgun (将軍) Tokugawa Ieyasu (徳川家康) en personne se rend aux sources chaudes d’Atami (熱海) pour se soigner durant une semaine. Dès la période Edo (江戸時代), les médecins japonais commencèrent à conseiller les séjours dans un onsen comme thérapie.
Onsen & tradition japonaise
La culture japonaise comprend sous bien des aspects de nombreuses influences du continent asiatique, mais le bain demeure un trait spécifique au Japon. Que ce soit le simple ofuro (湯) à la maison ou un bain dans un onsen, les japonais apprécient leur effet relaxant qui leur permet de se libérer de la fatigue et du stress du quotidien, et leurs bienfaits sur la santé.
Que ce soit en couple, en famille, entre amis ou encore entre collègues, le séjour dans un onsen reste un moment privilégié pour se délasser et partager collectivement le bien-être et la sérénité que ces sources d’eau chaudes procurent. L’atmosphère intimiste et le cadre favorisent aussi la socialisation, aspect important au Japon.
Bien que l’accès à certains onsen publics soit gratuit, les japonais privilégient souvent ceux privés, gérés habituellement par un ryokan (旅館) – une auberge traditionnelle – afin de profiter pleinement de leur séjour. En effet, de nombreuses sources thermales privées sont renommées à la fois en raison des vertus de leurs eaux, mais aussi du cadre et de l’hébergement (aménagements des bassins, cuisine traditionnelle, chambres de style japonais).
Les différents types d’onsen
A l’origine, les onsen étaient pratiquement tous de type rotenburo (露天風呂), à savoir à l’extérieur. De nos jours, les différents établissements de sources thermales proposent selon leur taille et leur capacité, aussi bien des bassins internes qu’externes. Par définition, les eaux d’un onsen sont issues d’une source chaude géothermique, alors que celles d’un sentō (銭湯) – bain public japonais en intérieur – ne proviennent pas de sources naturelles. Classés selon la qualité de leurs eaux et de leurs vertus thérapeutiques grâce aux minéraux présents, certains onsen disposent de sources aux compositions minérales différentes alimentant des bassins séparés. Le visiteur peut ainsi choisir son bain en fonction de ses besoins, certaines sources étant plus propices à soigner ses maux que d’autres. Les bassins en extérieur sont particulièrement appréciés pour des raisons évidentes d’esthétique et de cadre, et quelquefois subtilement arrangés (jardin de style japonais, cascades, éclairage..) en privilégiant habituellement le bois de cyprès, le marbre ou le granit pour le bassin lui-même, voire la céramique pour les bassins en intérieur.
En dehors des eaux et bassins, les services complémentaires (massages, soins de beauté, etc), la cuisine traditionnelle japonaise, ou encore la décoration et le cadre sont autant d’autres facteurs jouant un rôle important dans la qualité et la réputation d’un onsen. Beaucoup de japonais optent néanmoins pour des visites courtes, ne souhaitant que prendre un bain pour une heure.
Comme indiqué précédemment, un onsen peut être publique ou privé, généralement géré alors par un hôtel, un ryokan ou un minshuku (民宿) -une chambre d’hôtes- avec des prix variables en fonction de l’établissement et des services proposés. Pour certains onsen, l’accès aux bains nécessite de passer la nuit, alors que pour d’autres il est possible de se baigner sans être client en payant une entrée.
Avant l’ouverture du Japon à l’occident durant l’ère Meiji (明治時代), la séparation des sexes dans les bains n’existait pas, hommes et femmes se baignaient alors ensemble dans les onsen et les sentō. La majorité des établissements ne proposent que des bains et espaces séparés par genre, et les onsen mixtes appelés konyoku onsen (混浴温泉), demeurent très rares au Japon.
Les différents types d’eaux dans un onsen
Au fil des siècles s’est développée une thérapie par les bains en onsen appelée tōji (湯治). L’origine de ce nom provient de yakutō (薬湯) le bain médicinal, et de chiryō (治療) signifiant cure. Issues de l’activité volcanique, les eaux d’un onsen sont de différents types, et doivent contenir au moins 1 des 19 minéraux ou substances sélectionnés et avoir une température supérieure à 25°. Chacune d’entre elles possèdent des vertus différentes, en fonction de sa composition propre.
Cette pratique du bain dans les eaux d’un onsen, plus ou moins une forme de balnéothérapie, s’effectue habituellement en séjournant quelques jours ou quelques semaines dans un des nombreux établissements de l’archipel proposant ce type de cure, afin de laisser le temps au corps d’assimiler les bienfaits curatifs de ces sources d’eau chaude riches en minéraux.
Les japonais organisent généralement leur visite dans un onsen selon la saison, on appelle cela kisetsu tōji (季節湯治). Les périodes habituelles étant shōgatsu no yu (正月の湯) soit lors du Nouvel An, kan tōji (寒湯治) en hiver, hana tōji (花 湯治) au printemps, ou bien encore aki tōji (秋 湯治) soit en automne.
Ci-dessous, 6 types d’eau les plus courants et des exemples d’onsen où on les retrouve.
Tanjun-sen
(単純泉)
Gantetsu-sen
(含鉄泉)
Iō-sen
(硫黄泉)
Arukari-sei
(アルカリ性)
Sansei-sen
(酸性泉)
Tansan-sen
(炭酸泉)
Etiquette dans un onsen
Afin de vous préparer à un bain dans un onsen et profiter au mieux de cette expérience, voici quelques conseils et explications sur les différentes étapes, la façon de procéder, et les consignes à respecter.
Après avoir payé votre entrée -si nécessaire- pensez à louer une serviette si vous n’en avez pas, ôtez vos chaussures et rangez-les dans le casier à cet effet et dirigez-vous vers les vestiaires appropriés (pour les hommes : 男 , pour les femmes : 女). Placez vos vêtements et vos différents effets personnels dans un panier/casier et conservez votre serviette.
Passez ensuite à la zone des bains, en faisant halte pour vous laver et vous rincer dans la zone à cet effet, habituellement équipée de douches, miroirs, baquets et tabourets. Généralement, shampoing et savon sont fournis. Si vous avez les cheveux longs, pensez à les attacher avant d’entrer dans les bains.
Une fois rincé et votre zone de lavage nettoyée, dirigez-vous vers le bain en pensant à conserver votre serviette hors de l’eau (vous pouvez la poser sur le bord du bassin ou sur votre tête, ce qui peut parfois aider contre les vertiges).
Vous pouvez maintenant passer à l’étape du kakeyu (かけ湯) afin de permettre à votre corps de mieux supporter la température du bain, en utilisant la petite bassine à votre disposition pour verser de l’eau sur votre corps en commençant par les pieds et les mains, puis les bras et les jambes, et enfin le tronc et la tête.
Entrez ensuite dans le bain jusqu’à la taille afin de laisser le temps au corps de s’adapter à la température. Cette étape est appelée hanshinyoku (半身浴). Ensuite, poursuivez jusqu’aux épaules en conservant la tête hors de l’eau. C’est la dernière étape appelée zenshinyoku (全身浴) où vous profiterez pleinement des bienfaits de l’onsen.
Si les circonstances le permettent, profitez de votre bain en faisant connaissance avec les autres convives, les discussions n’étant pas rares en cette occasion. Le bain terminé, sortez de l’eau et essuyez-vous sans vous rincer (sauf type spécifique d’eau) afin de conserver les bénéfices de l’eau thermale, et pensez à bien vous désaltérer afin de vous réhydrater suffisamment.
Afin d’éviter un éventuel malaise, ne buvez pas d’alcool avant de prendre un bain dans un onsen.
Quelques conseils supplémentaires concernant les bains dans un onsen, ainsi que 5 points essentiels à respecter pour préserver l’harmonie et l’atmosphère des lieux. (Cliquez sur les différents titres)
En raison d’une mentalité conservatrice et du fait que la majorité des yakuza (ヤクザ) -la mafia japonaise- en arborent, les tatouages sont assez mal vus au Japon. Afin d’éviter la fréquentation des onsen par la pègre, on y interdit donc les tatouages, y compris chez les étrangers afin d’éviter toute polémique de discrimination. L’agence du tourisme japonais à mené récemment une étude sur le sujet en raison du nombre grandissant d’étrangers (et potentiellement tatoués) visitant le pays et désireux de se rendre dans un onsen. Dans le cas d’un petit tatouage, couvrez-le d’un pansement adhésif, sinon renseignez-vous au préalable auprès de l’onsen pour obtenir l’autorisation éventuelle (les tatouages sont-ils acceptés ? > irezumi wa daijōbu desu ka ?). Une autre option consiste à opter pour un onsen privé dans un ryokan. Ce site web (en japonais) recense les différents onsen acceptant les tatouages : http://tattoo-spot.jp
Il est essentiel dans un onsen comme dans un sentō de se laver et se rincer soigneusement avant d’entrer dans un bassin, tous ces établissements disposant d’une salle équipée à cet effet et fournissant les produits nécessaires à la toilette. Il est primordial de respecter ces us et coutumes japonais, et d’entrer dans l’eau propre et sans traces de savon. Si aucun produit n’est disponible (onsen rural, rotenburo) il faut alors au moins se rincer à l’eau claire. L’eau d’un onsen est destinée à se détendre avant tout, et non à s’y laver.
Comme indiqué précédemment, la fonction première d’un onsen est la détente, et de ce fait on y évite tout bruit afin de profiter pleinement des bienfaits qu’il offre. Les baigneurs peuvent néanmoins s’entretenir à un volume modéré, en évitant de déranger les autres. Crier ou parler fort est évidemment proscrit, mais il existe une certaine tolérance concernant les enfants, qui doivent néanmoins toujours être accompagnés d’un adulte.
La majorité des baigneurs apportent habituellement une petite serviette, qui peut servir de cache-sexe lors de l’entrée et la sortie du bassin. Si certains onsen permettent l’utilisation de cette serviette dans le bain, en règle générale il est souvent interdit de la plonger dans l’eau du bassin. La plupart des baigneurs posent donc la serviette sur le bord du bassin, ou encore sur leur tête.
Il existe au Japon un concept appelé hadaka no tsukiai (裸の付き合い), littéralement ‘socialisation nue’ qui permet aux japonais de mieux se connaitre en raison de la nudité collective. En effet, la nudité permet de dépouiller l’individu de tout signe de son appartenance sociale, favorisant ainsi la discussion d’égal à égal, en particulier dans l’atmosphère détendue d’un onsen. Il est ainsi interdit de porter un maillot de bain dans la grande majorité des onsen ou sentō, excepté certaines rares exceptions. Il est toutefois possible de cacher ses parties à l’aide d’une petite serviette le temps d’entrer dans le bain.
Vocabulaire utile dans un onsen
Ci-dessous, quelques mots et expressions utiles en japonais dans un onsen, organisés par catégories.
onsen (温泉) – source chaude
furo (風呂) ou o-furo (お風呂) – bain
uchiyu (内湯) – bain en intérieur
rotenburo (露天風呂) ou soto yu (外湯) – bain en extérieur
kashikiriburo (貸切風呂) – bains privés (couples, amis, familles).
kazokuburo (家族風呂) ou kazoku no yu (家族の湯) – bain familial.
konyokuburo (混浴風呂) ou konyoku (混浴) – bains mixtes, devenus rares au Japon.
ashiyu (足湯) – bains de pieds/jambes, souvent dans les rues de villes à onsen, généralement gratuits et publiques.
mizuburo (水風呂) – bain d’eau froide, pour alterner chaud et froid (circulation du sang) avec l’onsen ou le sauna
mushiburo (蒸し風呂) – sorte de hammam, basé sur la vapeur parfois également des herbes médicinales
notenburo (野天風呂) – similaire au rotenburo, mais plus isolé et naturel, sans bâtiments autour.
denkiburo (電気風呂) – bain avec un courant électrique censé soigner les douleurs nerveuses et musculaires.
doroyu (泥湯) – bain à fond de sédiments, la boue contient de nombreux minéraux bénéfiques à la peau.
goemonburo (五右衛門風呂) – petit bain circulaire pour une personne. Utilisé il y a des siècles pour bouillir vivants les criminels.
sakeburo (酒風呂) – bain comprenant de l’eau minérale et du sake.
jigoku (地獄) – significant littéralement enfer, ces sources d’eau bouillonnante et de vapeurs (parfois toxiques) sont plus des sites touristiques, généralement impossible de s’y baigner en raison de leur toxicité et de l’immense chaleur.
dansei no yu (男性の湯) ou otoko yu (男湯) – bain pour les hommes
josei no yu (女性の湯) ou onna yu (女湯) – bains pour les femmes
sentō (銭湯) – bain public
sūpaasentō (スーパー銭湯) – très populaires dans les grandes villes, bains publiques géants proposants bains, restaurants, massages etc.
saona (サウナ) – sauna
pūru (プール) – piscine
ganbanyoku (岩盤浴) – Lit de pierre chauffées censé favoriser la circulation du sang.
gensen kakenagashi (源泉かけ流し) – source naturelle d’eau chaude provenant des profondeurs sans ajouts ni recirculation.
shiosauna (塩サウナ) – sauna où l’on se frotte le corps avec du sel, censé rendre la peau propre, lisse et douce.
sunayu (砂湯) – bain de sable, où le baigneur est recouvert partiellement avec du sable chauffé par de la vapeur d’eau.
staseyu (打たせ湯) – courant d’eau chaude en hauteur tombant sur les épaules, la nuque et les autres parties douloureuses du corps.
o-yu (お湯), ou yu (湯/ゆ) – eau chaude, bain
kakeyu (かけ湯) – avant d’entrer dans le bassin, on verse de l’eau sur le corps avec bassinet pour s’adapter à la température de l’eau.
senmenki (洗面器) – bassinet d’eau chaude utilisé pour se rincer lors du kakeyu.
yubune (湯船) – baignoire
atsui (熱い) – chaud
tsumetai (冷たい) – froid
nurui ( ぬるい) – tiède
samui (寒い) – froid (temps/air)
senshitsu (泉質) – qualité de l’eau d’une source d’eau chaude.
iōsen (硫黄泉) – source d’eau chaude contenant naturellement du sulfure.
natoriumusen (ナトリウム泉) – source d’eau chaude contenant du chlorure de sodium.
yu no hana (湯の花、ゆのはな) – on appele yu no hana les éléments minéraux présents naturellement dans l’eau d’une source chaude. Ces minéraux sont censés avoir des propriétés médicinales. On peut les assimiler à des sels de bain.
tōji (湯治) – cure dans un onsen, généralement plusieurs jours, consistant en des soins, bains, repas et repos.
onsen ryōhō (温泉療法) – soins médicaux basés sur l’eau et les vapeurs d’un onsen. Voir tōji ci-dessus.
taoru (タオル) – serviette.
geta (下駄) – sandales traditionnelles japonaises en bois.
yukata (浴衣、ゆかた) – kimono court traditionnel de coton léger, habituellement porté par les clients d’un onsen, hôtel, ryokan.
hinoki (桧) – bois aromatique de cyprès japonais utilisé pour la construction de bassins et de coupes à sake.
onsen tamago (温泉卵、or 温泉たまご) – oeufs cuits à la vapeur de la source chaude.
higaeri (日帰り) – hi signifie jour, et gaeri retour. Un higaeri est un voyage à la journée sans passer la nuit sur place. Certains ryokan, hotels ou minshuku n’autorisent l’accès aux bains qu’aux clients séjournant dans leur établissement, alors que d’autres proposent un higaeri à un tarif avantageux pour une période limitée.
yumeguri (湯めぐり) – on propose parfois des ‘pass’ donnant accès à différents onsen pour un forfait intéressant.
hoteru (ホテル) – hôtel.
ryokan (旅館) – auberge traditionnelle japonaise, incluant généralement les repas selon la formule choisie.
okami-san (おかみさん) – femme du propriétaire d’un ryokan ou dame en charge et représentant l’établissement.
minshuku (民宿) – chambre d’hôte, moins chère qu’un ryokan et généralement beaucoup plus simple.
bandai (番台) – comptoir que l’on retrouve parfois dans certains onsen ou sentō, derrière lequel se trouve un employé en charge des lieux.
datsuijo (脱衣所) – vestiaires pour se changer, avec (ou non) des casiers et paniers de rangement.
genkan (玄関) – entrée d’une maison, appartement, onsen, hôtel, ryokan où l’on retire ses chaussures.
kyūkeijo (休憩所) – salle de repos après le bain où l’on peut parfois se déshydrater et se restaurer en se détendant.
Tearai (お手洗い) ou Toire (トイレ) – toilettes
Carte des meilleurs onsen du Japon
Vous trouverez ci-dessous une carte comprenant la plupart des onsen les plus populaires ou les plus insolites du Japon. Pour plus d’informations, sélectionnez l’onsen qui vous intéresse en cliquant sur l’icone et puis suivez le lien contenu dans la description vers le site internet.


1 Commentaire. En écrire un nouveau
Bjr
Belle argumentation