Vous trouverez ci-dessous des réponses aux questions les plus posées, aussi bien concernant le site que sur le Japon, et regroupées dans une FAQ divisée en différentes rubriques de manière à faciliter la compréhension de certains aspects essentiels de la vie au Japon.

Si vous avez d’autres questions n’hésitez pas à nous contacter.
Closer Japan fut créé en 2009 sous la forme d’un blog, portant alors le nom de Keio no Seikatsu (la vie de Keio). Créé dans un premier temps sans but autre que de partager mon quotidien, mes expériences, voyages et découvertes avec ma famille et mes amis en Europe, le blog est devenu au fil du temps bien plus qu’un simple journal, et ma passion pour la photographie et les voyages aidant, mon envie de partager cette vie au Japon est devenue alors une véritable passion. Décidé à optimiser mon contenu et souffrant des nombreuses limitations et restrictions des plateformes gratuites, il était naturel de passer au cran supérieur en faisant l’acquisition d’un nom de domaine et d’une nouvelle plateforme d’hébergement. Closer Japan était né.
Changer de plateforme n’est pas sans coûts : nom de domaine et formule d’hébergement doivent satisfaire d’un point de vue économique, technique, et pratique. On distingue 3 types d’hébergement :
Shared Server (5-30€/mois environ), espace/ressources partagés (utilisateurs), performances passables.
Virtual Server (~30-90€/mois), espace/ressources (virtuels) indépendants, performances accrues.
Dedicated Server (~90-xxx€/mois), serveur pro dédié, performances accrues, ass. 24/7, services supplémentaires.
L’offre gratuite en matière de plugins/thèmes étant souvent insuffisante ou de mauvaise qualité, il est parfois nécessaire de mettre la main à la poche si l’on veut optimiser les performances, le design, la sécurité, ou encore l’expérience utilisateur. C’est la raison pour laquelle j’ai souscris à certains produits et fais l’acquisition de plugins payants pour vous offrir plus d’ergonomie, une meilleure navigation et un meilleur confort lors de vos visites.
En dehors de l’aspect virtuel, il faut également considérer le matériel, car il me faut régulièrement évoluer en termes d’équipement photo/vidéo, et cela à un coût conséquent. Enfin, dernier aspect mais non le moindre : le coût des voyages, trajet, hébergement, transports et entrées des sites (les entrées des temples sont rarement gratuites au Japon).
– Appareils : Nikon D750, Nikon D3000, Canon IXY 30s, DJI Osmo Pocket, GoPro Hero3+ Black Edition avec stabilisateur Feiyutech G4 – 3 axis, Huawei Mate 9, Iphone 4
– Objectifs : Nikkor 35mm (1.8), 18-55mm et 70-200mm, Tamron SP 15-30mm, Tokina 11-16mm (wide-angle), Kenko N-AF Uniplus Tube 25 (macro)
– Filtres : Fotodiox Pro – WonderPana Filter Holder, Kenko Pro1 C-PL (polarizer), Kenko Pro1 ND8, Kenko Pro1 R72 (infrarouge)
– Divers : trépied Slik 500G-7, télécommande Nikon IR ML-L3
Question à laquelle il est répondu dans la partie propriété intellectuelle et contrefaçons des CGU. D’une manière générale, les articles et médias du site Closer Japan sont -sauf rares exceptions- ma propriété, et je n’accorde ni le droit de copier les articles, ni de faire du hotlinking, ni d’utiliser le contenu quel qu’il soit. Il est bien sur possible de partager les articles et pages via Facebook, Pinterest, Google+, etc.
Moi-même, avec l’aide de ma femme pour certaines recherches nécessitant une connaissance approfondie de la langue japonaise ou de son écriture que je ne maitrise malheureusement pas. Différents intervenants peuvent également collaborer soit pour le contenu, soit pour la partie technique. Parmi les plus notables, j’aimerais remercier Gleb (Superfly) qui à toujours répondu à mes requêtes et incorporé plusieurs des mes requêtes dans les différents updates de Superfly, Richard (White Label) pour son aide et sa générosité (il m’a fourni gratuitement leur nouveau produit en remplacement de celui que j’avais acheté), Firsh (Justified Image Grid) qui m’a apporté avec son plugin des opportunités uniques en matière d’effets visuels pour mes photos, et Tobias (Tablepress) pour sa réactivité et ses tables si indispensables pour le contenu.
Question difficile puisqu’elle dépend entièrement de vos envies et de vos goûts. Pour ma part, je conseille toujours aux visiteurs de privilégier le printemps ou l’automne, en raison de la beauté particulière de ces deux saisons importantes pour les japonais. Certaines périodes sont à éviter pour un séjour au Japon :
- Golden Week (début Mai) en raison des vacances nationales : hôtels bondés, prix en hausse, foule, etc.
- La saison des pluies (fin Juin-début Juillet), en raison de l’humidité et de la chaleur.
- La saison des typhons (Septembre-Octobre) avec ses vents furieux, pluies torrentielles et inconvénients conséquents (transports arrêtés, inondations, avions cloués au sol, etc).
Le printemps est la saison du renouveau et du sakura, le hanami marquant le retour des beaux jours (Avril-Mai, en fonction des régions). Les cerisiers en fleurs sont un évènement à vivre au moins une fois si l’on aime le Japon, le pays se teintant alors de rose et blanc et les sourires fleurissant sur tous les visages. L’été est chaud et humide au Japon, mais à son charme avec les différents matsuri (festivals) comme le hanabi (feu d’artifice). C’est aussi l’occasion de pratiquer snorkeling, plongée, surf et autres sports nautiques, ou encore d’escalader le Mont Fuji (Juillet-Août). L’automne est l’autre saison importante du Japon, avec le momijigari, la chasse aux feuilles rouges (aux environs de Novembre, en fonction des régions). Le Japon conserve néanmoins son charme à toute saison, à vous de décider ce que vous souhaitez voir et quelle expérience vous souhaitez faire. En hiver, le temps est différent selon la région où l’on se trouve, allant de températures modérées à des températures négatives extrêmes. J’apprécie pour ma part l’hiver au Japon en raison des illuminations et marchés de Noël, des boissons chaudes et des plaisirs de l’onsen (source chaude). L’hiver est aussi -évidemment- l’occasion d’apprécier les sports de glisse, en particulier à Hokkaido avec son festival de la neige.
Cela dépend de vos propres envies et centres d’intérêt, de votre budget et de la durée de votre séjour. Je conseille généralement pour un premier séjour d’accorder 3-4 jours maximum à Tokyo, ce qui me semble largement suffisant pour visiter les principaux points d’intérêts, environ 4-5 jours à Kyoto (ou plus !) et ses environs (Nara, Osaka), éventuellement 1 journée à Nikko, Kamakura, Hiroshima en fonction des envies (tenir compte des délais de transport !). Pour les autres destinations, cela dépend évidemment de l’éloignement de Tokyo/Osaka (point d’arrivée), de la durée de son séjour et de la saison. Pour le Fujigoko (région du Mont Fuji) par exemple, 2-3 jours me semblent suffisants pour apprécier le séjour et voir la plupart des lieux intéressants (Saiko, Kawaguchiko, Fuji, Aokigahara, etc.). En ce qui concerne les « choses » à voir, il y en a beaucoup : temples, châteaux, monuments, rues, échoppes, quartiers, forêts, montagnes, océan, musées, parcs et jardins, etc. Je vous conseille d’effectuer une recherche sur le site parmi mes articles à l’aide des mots-clés ou catégories.
Voilà une question trop généraliste pour que l’on y réponde avec précision, vu le nombre de facteurs intervenants. Tout va dépendre en premier lieu de votre billet d’avion, de votre hébergement et de la durée du séjour, ainsi que des lieux visités, les transports au Japon étant relativement chers en fonction de la destination. Si vous ne voyagez pas en période de forte affluence, le prix de l’hébergement sera nettement moins élevé. Il est recommandé de planifier longtemps à l’avance son séjour pour bénéficier des meilleurs tarifs en matière de transport aérien (réservation 6 mois avant environ) et d’hébergement. Il faut également s’organiser et définir à l’avance ce que l’on veut visiter afin d’optimiser son séjour autant que possible et ne pas perdre de temps ni d’argent. Une chambre d’hôtel coûte en moyenne entre 50€ et 80€ la nuit, si vous ne visez pas un établissement de luxe, et le ticket d’avion entre 600€ et 1200€ (voire + ou – en fonction de la compagnie aérienne et de la présence d’une escale ou non) si vous réservez 6 mois à l’avance. Le prix moyen des entrées pour les temples/châteaux/parcs et autres lieux touristiques se situe aux environs de 2€-8€. Enfin, les transports en commun (en ville) devraient normalement coûter entre 8€ et 20€ par jour (tout dépend de la formule utilisée). Le coût des repas sera nettement moins élevé qu’en Europe si vous mangez dans un izakya, même en y consommant de l’alcool.
Parler un peu le japonais est certainement un avantage, mais n’est pas absolument nécessaire sur Tokyo ou Kyoto. D’innombrables touristes visitent chaque année le Japon sans connaitre la langue, et peuvent tout de même prendre les transports en commun, aller faire du shopping, aller au restaurant ou visiter des lieux touristiques. En règle générale, il y aura toujours des explications en anglais au moins (transports, restaurant, hôtel, lieux touristiques) mais ne comptez pas trop sur les japonais pour parler anglais. Par contre, je peux vous assurer qu’un japonais à qui vous demandez un renseignement ou de l’aide tentera toujours de vous assister, qu’il parle anglais ou non. Pensez à consulter mes articles de guides pratiques et sur le nihongo (langue japonaise), et à télécharger mon application smartphone qui sera votre guide de survie sur le sol nippon.
Tout dépend de ce que l’on entend par danger. Le Japon est un des pays les plus sûrs au monde en matière de criminalité. Oubliez les films américains (ou japonais) sur les yakuza, etc. Je ne connais que peu de pays où l’on peut aller aux toilettes en laissant son portable sur la table et l’y retrouver à son retour. Je n’ai jamais été agressé et n’ai jamais vu la moindre altercation lors des mes sorties, même la nuit. En ce qui concerne les tremblements de terre, la majorité d’entre eux sont minimes et on ne les ressent presque pas, mais il peut arriver que l’un d’eux soit plus impressionnant, faisant bouger les meubles ou tomber des objets. En général cela ne dure que quelques secondes. Nous ne sommes néanmoins pas à l’abri comme nous l’a montré le tremblement de terre de 2011, et il faut rester vigilant, en particulier si l’on se trouve près de l’océan avec le risque de tsunami. Vous pouvez lire mon article consacré à ce sujet. Les typhons sont impressionnants mais moins dangereux si l’on fait preuve de bon sens en s’abritant. Enfin, pour les radiations suite à la catastrophe de Fukushima, je vous invite à consulter le lien vers le site officiel de mesures radioactives et de constater par vous-même que les médias étrangers ont beaucoup dramatisé en raison de l’absence d’informations et de la mauvaise gestion de cette crise par le gouvernement.
Tout comme en Europe, vous aurez le choix entre différents types de transports aériens, ferroviaires, routiers. Sur Tokyo il est préférable d’opter pour le train/métro, extrêmement efficace, rapide et pratique. Mon conseil est de faire faire directement à votre arrivée à la gare une carte Pasmo ou Suica et de la charger, ainsi vous n’aurez pas à vous préoccuper d’acheter des tickets à chaque fois. Il n’y a pas de contrôleurs dans les trains, le passage aux « portiques » se fait en scannant la carte à l’entrée et à la sortie des quais. L’interface des guichets automatiques (pour charger la carte) est disponible en anglais. Pour plus d’informations, je vous invite à lire mon guide sur le train. Pour Kyoto, c’est le bus qui est de rigueur. Je vous conseille d’opter pour une carte à la journée, voire pour 2 jours, disponible en gare, auprès du chauffeur ou parfois à l’accueil de l’hôtel. La carte est introduite dans la machine en sortant du bus (et non en entrant, puisqu’on entre dans le bus par l’arrière et l’on sort par l’avant). Enfin, pour les trajets longues distances, il est intéressant de comparer les tarifs entre avion et shinkansen, et de vous pencher sur l’achat du JR Pass, en fonction de l’endroit où vous désirez vous rendre. Le mieux est de vous rendre sur le site Hyperdia qui vous permettra de planifier avec précision vos voyages et de comparer les différentes options.
Vous n’aurez que l’embarras du choix ! En effet, les japonais adorent manger et vous trouverez au Japon toutes sortes de restaurants ou vous pourrez apprécier les saveurs nippones, ou opter pour une autre cuisine étrangère. En ce qui concerne la cuisine japonaise, vous trouverez évidemment les fameuses pâtes rāmen, udon, soba, mais aussi les grillades yakiniku, yakitori ou encore la cuisson sur plaque de type okonomiyaki, teppanyaki, et si vous préférez les bouillons, le shabu-shabu ou le sukiyaki. Il va de soi que sushi, sashimi, et autres spécialités en poisson et fruits de mer seront également là pour régaler vos palais. Il est difficile de dresser une liste de tous les plats japonais lorsque l’on considère le choix présent. Pour les boissons, là encore vous aurez le choix, en particulier si vous êtes amateurs de thé, bière ou sake. Mes préférences vont au sencha (thé vert), à la bière Kirin ou Asahi, et à l’atsukan (sake chaud). Si vous visitez le Japon en automne-hiver, je vous recommande de prendre un Matcha Tea Latte dans un Starbucks, c’est meilleur qu’un chocolat chaud !
En règle générale, les étrangers sont bien accueillis au Japon, mais il y a comme partout des exceptions évidemment. D’un point de vue global, les japonais sont assez ouverts aux touristes, étant d’un naturel curieux, mais on doit prendre en considération la différence entre un étranger de passage et un étranger résidant au Japon. En effet, ce sont là deux cas de figures différents, et les japonais réagiront en conséquence à chacun d’eux. La plupart des touristes gardent un excellent souvenir du Japon, de la gentillesse, politesse et serviabilité des japonais, et de la qualité du service dans les commerces. Néanmoins, lorsque l’on vit depuis un moment dans ce pays, on porte un autre regard sur la vie au Japon et l’on voit alors l’envers du décor.
On trouve de tout dans les échoppes japonaises, breloques made in China ou produits artisanaux authentiques, que ce soit dans les gares ou à proximité des lieux touristiques. Pour ma part, je privilégie les produits de facture artisanale du lieu visité (ex. objet en bois laqué de Wajima, théière en fonte de Morioka, etc). Les prix ne sont en général jamais exorbitants, mais songez néanmoins à l’espace occupé dans vos bagages ! Pensez également à bien protéger vos achats, quoique les japonais soient en général de véritables artistes de l’emballage (on ne m’a jamais emballé une bouteille de Perrier en verre ou un fruit avec une résille en polystyrène en Europe à mon souvenir). Si vous achetez de l’électronique, pensez à demander l’exemption de taxe. Petit conseil : privilégiez les magasins Yodobashi et Bic Camera qui sont les leaders en la matière.
En premier lieu, il faut dresser une liste des endroits à visiter, décider de la durée du séjour et de la date du voyage, en prenant soin de faire ses réservations au moins 6 mois à l’avance pour bénéficier des meilleurs tarifs au niveau du vol. Je vous invite à consulter les articles sur mes voyages au Japon pour vous aider dans vos choix concernant votre itinéraire. Une fois cette liste réalisée et le choix de la date fixée, essayez de trouver une offre combinant vol+hôtel. Pour ma part, j’ai pour habitude d’utiliser Expedia pour cela. En fonction de vos centres d’intérêt (châteaux, temples, nature, shopping, etc) vous pourrez déterminer les étapes de votre visite, tout en gardant à l’esprit que votre point d’arrivée sera Tokyo ou Osaka, et que vous devrez donc prendre en compte les délais et moyens de transport (train, avion, voiture, bus) entre vos différentes destinations. Vous pouvez vous aider du site Hyperdia, référence en la matière, pour planifier les horaires, durées, et coûts de vos trajets. Ayant des accords avec la France, le Japon ne nécessite pas de visa de tourisme, aussi obtiendrez-vous une autorisation de séjour de 90 jours en arrivant. N’oubliez néanmoins pas d’avoir votre passeport en cours de validité ! En ce qui concerne l’hébergement, différentes options s’offrent à vous : hôtel, ryokan (auberge traditionnelle), pension, ou encore minshuku (chambre d’hôte). Les tarifs varient en fonction du lieu, du moment et du standing évidemment.
Le Japon est réputé cher, et particulièrement Tokyo qui passe (passait ?) pour être la ville la plus chère au monde. C’est vrai et faux. Le coût de l’immobilier à Tokyo est assez exorbitant, c’est certain. D’un point de vue personnel, si l’on excepte les produits importés, les coûts sont normaux pour l’alimentation (un peu plus cher pour la viande et certains fruits et légumes). En ce qui concerne les transports, les tarifs varient, mais le service, la ponctualité et la qualité sont supérieurs à l’Europe. En habillement, hors marques étrangères, les prix sont raisonnables et parfois inférieurs à la France. La restauration (japonaise) est quand à elle nettement moins coûteuse qu’en Europe. Les coûts des soins sont par contre supérieurs, le système d’assurance maladie -à mon avis- totalement inadapté, et la qualité des soins apportés pas toujours satisfaisante. Les frais de scolarités sont également élevés et les aides sociales brillent par leur absence, faute de système social adapté. Les taxes étaient acceptables jusqu’à peu, mais sont en augmentation suite aux réformes du gouvernement actuel.
Loin du climat d’insécurité régnant en France et en Europe, la criminalité reste faible même à Tokyo, ce qui peut sembler étonnant vu sa taille. La police est présente et efficace, et même dans les endroits excentrés, on peut observer les rondes régulières. Les lieux publics sont bien équipés en matière d’urgence, et d’une manière générale, les services d’urgence fonctionnent bien, si ce n’est le problème des hôpitaux surchargés. Les installations antisismiques sont efficaces comme l’a démontré le dernier séisme de 2011, mais la gestion des situations de crise est à revoir. Il serait faux de prétendre que nous n’avons rien à craindre des séismes compte tenu des faits et de l’activité incessante du sous-sol nippon. De même, les typhons ravagent chaque année tel ou tel lieu, et des volcans se réveillent progressivement ces dernières années. Ne dramatisons néanmoins pas la situation, car les autorités nippones travaillent à améliorer les conditions, services, infrastructures et plans d’urgences afin de se préparer à ce type de situations. Dans l’ensemble, le Japon est relativement sur, et hors catastrophe naturelle, on s’y sent plus en sécurité dans la rue ou les transports qu’en Europe.
Obtenir un emploi au Japon peut s’avérer très difficile pour un étranger, s’il ne dispose pas de contacts, de diplômes et d’une expérience professionnelle importante dans son domaine. De plus, bien souvent un haut niveau de Japonais parlé et écrit est requis. L’immigration au Japon est fortement contrôlée et soumise à d’importantes et nombreuses restrictions, rendant la recherche d’emploi difficile. Il faut prendre en compte plusieurs facteurs lorsque l’on désire travailler au Japon, tels que la différence des rapports entre collègues et avec la hiérarchie par rapport au reste du monde, la culture du travail nippone et ses aspects, le fait d’être l’étranger et d’être donc traité en fonction, ou encore les horaires de travail et jours de congé ainsi que la rémunération. Notez également qu’au Japon la polyvalence n’a pas la même importance, et que l’on privilégiera davantage la spécialisation.
On appelle gaikokujin (外国人, lit. « personne d’un pays extérieur ») ou gaijin (外人?, lit. « personne de l’extérieur ») les étrangers au Japon. Il existe une polémique autour de l’emploi d’un terme adéquat pour définir les étrangers. On utilisait à l’origine le terme gaijin, mais il semblerait que ce terme soit trop péjoratif, aussi emploi-t-on dorénavant par respect le terme gaikokujin. J’ai eu l’occasion de discuter à ce sujet bien des fois avec ma femme et mes amis japonais, et noté que les avis divergent sur ce point.
Les étrangers au Japon sont généralement bien accueillis, mais peuvent parfois être sujets à des discriminations. De ma propre expérience, je dirais qu’il s’agit là de cas rares et particuliers. On confond souvent la crainte/timidité des japonais avec de la xénophobie, or il est important de faire la distinction entre les deux. Le Japon a été fermé à l’étranger durant de nombreux siècles (sakoku) et ne s’est ouvert au monde qu’à la période Meiji, soit vers la fin du 19ème siècle. Cette autarcie à fortement influencé la culture japonaise et rendu difficile l’acceptation d’étrangers sur le sol nippon. L’après-guerre (1945) et l’arrivée des américains a forcé quelque peu les choses, et largement influé sur la mentalité japonaise envers les étrangers, mais pas toujours positivement. Les étrangers sont bien mieux reçus de nos jours, mais suscitent néanmoins parfois la gêne ou l’inquiétude chez les japonais, ne connaissant pas les mœurs et cultures étrangères, et craignant de se mettre en difficulté lors des échanges sociaux, particulièrement en ce qui concerne la barrière de la langue. Il est difficile de se faire accepter au Japon, les japonais ayant besoin de temps pour faire confiance, et cela peut paraitre déroutant de prime abord, mais croyez-moi, une fois la glace brisée, leur naturel curieux se montre, et ils tenteront alors d’eux-mêmes de communiquer avec vous, ne serait-ce que pour parler de la pluie et du beau temps. Il faut néanmoins savoir qu’en raison du formatage social dû à l’influence de l’éducation, de la religion shintō, et de la société en général, il est difficile même entre japonais de nouer de véritables amitiés. Patience est encore une fois le maitre mot. Si l’on parle un tant soit peu le Japonais, les choses seront naturellement plus faciles -même s’il s’agit d’un Japonais châtié (comme le mien !)- et les japonais seront toujours heureux de répondre et le contact facilité. D’un point de vue général, si l’on fait abstraction d’une certaine forme d’isolement, je ne pense pas que l’on puisse dire que les étrangers soient mal acceptés au Japon, même s’il est néanmoins difficile de s’adapter à la société japonaise et de s’y faire sa place.
Comme partout ailleurs, la vie au Japon comprend des aspects positifs et négatifs. Il serait difficile de tous les énoncer puisqu’ils dépendent des besoins et envies de tout un chacun, aussi est-il impossible d’en dresser une liste exhaustive. Ci-dessous, ma propre appréciation, ne représentant évidemment que mon point de vue propre.
Aspects positifs :
La culture et les traditions, les saisons, le rythme de vie, la politesse, le respect, l’honnêteté, la propreté, la sécurité, la sérénité, le service, la gentillesse, la serviabilité, la rapidité, les transports, la nourriture, l’aspect pratique, la qualité des produits, la météo, les corbeaux (oui, j’aime les corbeaux !), les effectifs de personnel, les horaires des magasins, les konbini, l’ambiance, les gadgets, l’électronique, l’artisanat, les illuminations, la poste, la mode (si si..), les vestiges du passé, l’aspect kawaii omniprésent, l’urbanisme, les bâtiments, les jardins.
Aspects négatifs :
Les catastrophes naturelles, l’isolement, la chaleur/moiteur, la mauvaise isolation phonique/thermique, la foule, les suicides, le système d’assurance maladie et les soins, le coût des soins, le chauffage, l’absence de certains produits/aliments, coût des produits/aliments étrangers, la taille des vêtements, programmes TV, aspect administratif, le tatemae, les opérateurs téléphoniques (coût et restrictions, système), le peu d’emplois accessibles, le coût des loyers, les nuisances sonores, les taxes, les monopoles commerciaux et leurs abus.
Entre l’an 645 et 701, Yamato, l’ancien nom du Japon, fut écrit 日本, soit Nihon ou Nippon. Les kanji utilisés pour écrire ce nom signifient respectivement « soleil » et « origine », d’où l’appellation « pays du soleil levant ». Il semblerait que le premier usage officiel de ce nom provienne d’une lettre du Prince Shotoku à son homologue chinois voilà près de 1500 ans, où il décrivait sa missive comme provenant de l’Empereur du « pays où le soleil se lève » et destinée à l’Empereur du « pays où le soleil se couche ». En effet, le Japon se situant à l’extrême Est de la Terre et n’ayant comme horizon que l’océan, il était naturel d’y voir le « pays du soleil levant ». L’influence de la religion shintō dans le choix de ce nom joue également un rôle important, puisque l’Empereur du Japon est censé descendre de la déesse Amaterasu Omikami (déesse du soleil), qui est une des figures principales du panthéon shintōïste. On retrouve d’ailleurs ce symbolisme dans le drapeau japonais (hinomaru), soleil rouge sur fond blanc, représentant un soleil levant en hommage à la dite déesse.
A force d’entendre quantité d’absurdités et de théories ridicules concernant l’emploi des masques de papier par les japonais, j’ai pensé qu’une explication ne serait pas de trop. Les japonais portent souvent des masques dits « de chirurgien » à l’extérieur, ma femme en fait partie, ce pour quoi je l’ai d’ailleurs souvent narguée en la traitant de « kunoichi » (femme ninja). Il y a diverses raisons à cela, et contrairement à la dernière ânerie que j’ai entendue en France, cela n’a rien à voir avec la contamination radioactive… Ces masques sont portés pour se protéger des microbes et ne pas contaminer les autres lorsque l’on est malade, les japonais étant éduqués dans l’esprit de collectivité et très civiques. Il est logique de montrer un peu de bon sens dans un environnement surpeuplé : imaginez un wagon le matin, plein à craquer, et une personne enrhumée qui éternue au milieu… Le port du masque sert aussi à se protéger du pollen ou du froid en hiver, comme nous portons nous un cache-nez. Enfin, les jeunes japonais portent également le masque comme un accessoire de mode (on trouve des masques de toute sorte, avec des motifs, zébrés, camouflage, noir, etc) ou comme bouclier psychologique (beaucoup de japonais sont complexés par leur physique et se sentent plus en sécurité ou désirent cacher leurs émotions). Enfin, le masque sert également à se préserver d’avoir la gorge sèche dans les transports en commun où l’on pique souvent du nez durant le trajet. Il faut retenir que du point de vue de la psyché japonaise, le masque joue un rôle important de par l’anonymat et l’intimité qu’il procure.
On voit souvent les japonais faire le V de la victoire avec l’index et le majeur, lorsqu’ils se font photographier. L’origine de cette tendance remonte à 1964, lors des Jeux Olympiques quand l’équipe féminine japonaise de volley ball remporta la médaille d’or et suscita alors un véritable engouement pour ce sport auprès des japonais. Par la suite, la création d’un manga sur le volley ball appelé Sain Wa V (le V est notre signe) allait devenir célèbre vers 1969. S’en suivirent naturellement divers produits dérivés, film, série, etc. Ce signe s’ancra alors fortement dans la conscience collective nippone. En 1972, lors des Jeux Olympiques à Sapporo, une patineuse américaine du nom de Janet Lynn alors favorite pour le titre et très populaire auprès des japonais, arborait le signe V à chaque fois qu’elle posait devant les photographes. Cette popularité doublée du signe V, ainsi que son attitude tout au long de la compétition et lors de son échec suite à une chute, ont fortement contribué à gagner l’estime des japonais et popularisé ce signe au Japon. Enfin, en 1972, le chanteur Inoue Jun arbora lui aussi le signe V dans une célèbre publicité pour la marque Konica, achevant ainsi l’adoption définitive de ce signe auprès des japonais.
La Golden Week au Japon, est une période comprenant plusieurs jours fériés (29 Avril, 3-4-5 Mai) durant laquelle la majorité des japonais prennent leurs vacances. Les écoles et universités sont alors fermées, ainsi que certaines entreprises (ou fonctionnent en effectif limité). Il n’est pas rare que les japonais « fassent le pont » alors, prenant quelques jours supplémentaires pour faire une semaine de congés. A cette époque de l’année, les différents lieux touristiques du Japon sont généralement bondés, et les prix grimpent naturellement en flèche à cette occasion. Certains japonais préfèrent néanmoins saisir l’opportunité de partir à l’étranger durant cette période.
Noël au Japon n’est évidemment pas célébré de la même manière qu’à l’étranger et exempt de signification religieuse, étant avant tout un évènement commercial, avec les icônes habituelles : Santa Claus (Père Noël), marchés de Noël, illuminations, et… les cadeaux ! Le shopping d’avant Noël est important au Japon, mais les cadeaux surtout destinés aux enfants ou amoureux, puisqu’ils ont fait de Noël une deuxième Saint Valentin.
Nouvel An (oshogatsu) au Japon est probablement la période de l’année la plus importante pour les japonais, puisqu’elle est l’occasion de retourner dans sa famille (beaucoup de japonais travaillent et vivent loin de leur famille/lieu d’origine) et diffère également de la célébration de la nouvelle année telle que nous la connaissons. Le Nouvel An japonais ne se borne pas à la veillée sylvestre mais s’étend du 31 Décembre au 3-5 Janvier. Aux derniers jours de Décembre, les japonais entreprennent un grand nettoyage (ōsōji) de leur demeure, symbole de bonnes résolutions, et le règlement des dettes et affaires en cours afin de repartir sur des bases saines pour la nouvelle année. La soirée du 31 Décembre (ōmisoka) se passe généralement en famille, autour d’un diner comprenant généralement riz pilé mochi et pâtes soba, synonymes de longévité, en regardant la retransmission en direct des japonais se rendant aux temples. Les temples sonnent 108 fois la cloche (symbolisme des 108 péchés de la tradition bouddhiste) durant cette nuit. Entre le 1er et le 3 Janvier, les japonais se rendent alors au temple pour prier, boire le premier sake de l’année (otoso) et acheter divers objets porte-bonheur et augures (omikuji).
Lorsque l’on rencontre quelqu’un ou que l’on entre dans un établissement, il est naturel de saluer son interlocuteur. Lors d’une salutation (ojigi) simple, il convient d’incliner légèrement le buste (~15°), les bras le long du corps (mains sur les genoux pour les femmes), pour saluer et dire au revoir. Hors rares exceptions, l’aspect tactile n’existe pas. Je n’entrerais pas dans les détails sur les différents degrés de politesse et d’inclinaison. Sachez qu’il n’est pas rare qu’un japonais s’incline plusieurs fois de suite pour saluer, dire au revoir ou vous remercier. Vous pouvez faire de même, cela n’a rien de ridicule, c’est simplement du respect et de la politesse.
Comme pour le salut, il convient de s’incliner lorsque l’on remercie son interlocuteur, éventuellement un peu plus longtemps. Les japonais s’excusent et remercient très souvent, ce qui implique un nombre d’inclinaisons. Cela peut faire sourire lorsqu’on ne vit pas au Japon, mais ça fait partie des usages, de la culture et de la politesse japonaise.
La question peu sembler anodine mais ne l’est pas. En effet, là aussi intervient la politesse lors de la remise de l’argent. On évite généralement de remettre l’argent directement à la personne, un petit plateau à cet effet étant généralement disponible sur le comptoir. Si toutefois l’on remet argent (ou carte de crédit) en main propre, on le tiendra à 2 mains. Cette règle s’applique à toute remise d’objet en main propre. Lors de la restitution de la monnaie, le vendeur comptera généralement l’argent devant vous en vous le montrant ostensiblement avant de le déposer dans le plateau ou de vous le remettre (à 2 mains) directement. Note : le pourboire n’existe pas au Japon.
Il est de coutume d’enlever ses chaussures lorsque l’on entre dans une demeure, un dōjō, un temple, ou certains lieux particuliers. En règle générale, la présence de chaussons (ou de panneaux) l’indiquera. Si vous entrez dans une pièce ou un espace au sol de tatami, bois, ou moquette, il faut vous déchausser. Certains restaurants au Japon ont des banquettes à même le sol, là encore il faut se déchausser. Aux toilettes, il y a parfois des chaussons destinés uniquement à cet endroit : n’oubliez pas de les retirer avant de sortir !
Il y a quelques règles à respecter lors des repas au Japon, et de grandes différences par rapport aux règles que nous connaissons. Par exemple, il n’est pas impoli d’aspirer bruyamment ses pâtes au Japon. Quelques formules de politesse : on dira « itadakimasu » en début de repas et « gochisōsama deshita » en fin de repas. Quelques autres règles : ne pas planter ses baguettes dans un bol de riz (symbole néfaste : bâtons d’encens plantés en offrande aux morts), ne pas pointer son interlocuteur avec ses baguettes, ni les lécher, ni passer un aliment de baguette à baguette, ni tirer le plat à soi à l’aide des baguettes, ni trier les aliments. Il est aussi poli de finir son riz jusqu’au dernier grain et de servir son voisin en boisson avant vous (si l’on vous sert, tenez votre verre/tasse à 2 mains). Enfin, les baguettes doivent être posées en travers du bol/plat lorsque l’on à fini de manger.
Météo Japon
| Jeu. | Sam. | Dim. | Lun. | Mar. | Mer. |
| +27° | +36° | +35° | +31° | +32° | +32° |
| +22° | +26° | +27° | +27° | +26° | +27° |
